Vincent n'a pas d'écailles aime William Onyeabor

William-Onyeabor Vincent n'a pas d'écailles aime William Onyeabor

Un anti super-héros et un musicien afro-beat nigérian réunis dans un film... ou comment conjuguer les plaisirs entre musique et cinéma.

Luaka Bop, Le label de David Byrne faisait paraître en 2013 une compilation regroupant des titres d'un musicien afro-beat psychédélique des années 80, en provenance du Nigéria et totalement oublié. On découvrait ainsi la musique de William Onyeabor avec un style plutôt unique mélangeant saxo, chant, grosse bass, sons de synthés d’époque et gimmicks disco-funk lo-fi à gogo... que l'on retrouve d’ailleurs de plus en plus dans certains productions actuelles.

Une musique groogy aussi rare que délicieuse que j’ai redécouverte par hasard au générique de fin du film Vincent n'a pas d'écailles avec le titre Fantastic Man.
Le film raconte l’histoire pas banale d’un type qui, au contact de l’eau, se voit doté de pouvoirs surnaturels qui lui permettent notamment de nager comme un dieu. Un petit film français fauché et plutôt charmant, joué et réalisé par Thomas Salvador, dans lequel il se passe trois fois rien (un comble pour un film de super héros!), mais que l'on regarde malgré tout d’un œil curieux et mausé pour sa fraicheur et sont côté délicatement absurde.

 

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