In the Summers, d’Alessandra Lacorazza : Un premier film sensible

In the Summers explore avec justesse les liens fragiles entre un père instable et ses deux filles, à travers quatre étés marqués par les retrouvailles, les silences et les blessures.

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C’est bien connu : on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. Violetta et Éva, deux gamines qui vivent avec leur mère en Californie, ont hérité d’un père pas franchement modèle. Chaque été, il les accueille dans sa petite maison avec piscine, du côté du Nouveau-Mexique, pour le meilleure ; et surtout pour le pire.
Un père instable, sans emploi, porté sur la boisson et le cannabis, dont les qualités ne sautent pas aux yeux, mais qui aime ses filles comme il peut .

Durant quatre étés - pour autant de chapitres -, on suit les retrouvailles entre ce père un peu paumé et ses deux gamines, qui, à la fin du film, seront devenues de jeunes femmes.
Primé au festival de Deauville en 2024, In the Summers se révèle touchant et passionnant dans ce qu’il montre des rapports entre un père et ses filles. Un type pas vraiment doué, mais qui tente, tant bien que mal, de se montrer à la hauteur, même s’il s’y prend souvent de travers.
Sans jamais juger ses personnages, et en faisant preuve d’une vraie empathie pour chacun, la réalisatrice Alessandra Lacorazza signe un joli film. À travers les silences, les petits détails, les regards, elle parvient à tisser un portrait sensible d’une famille décomposée. Elle montre aussi comment, au fil des années, les caractères et les personnalités de chacun évoluent.
Avec en toile de fond un coin paumé du Nouveau-Mexique, très joliment filmé, Alessandra Lacorazza livre un film plein de délicatesse et de douceur, sans jamais céder aux bons sentiments.

Durée : 1h38
Date de sortie en salles : le 9 juillet 2025

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