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C’est toujours un petit exploit que de réussir à captiver en abordant un sujet où le spectateur n’y comprend rien ou presque. Cet exploit, la réalisatrice Anna Novion l’a réussi dans son 3e film, Le théorème de Marguerite.
Le Ciel rouge, nouveau film de l'Allemand Christian Petzold m'a laissé totalement froid, n'y retrouvant pas les références avouées du cinéaste.
Plutôt que de composer un film dans les codes du thriller classique, Justine Triet tisse un drame psychologique tout en maitrise et d'une grande intensité.
Avec Les Herbes sèches, Nuri Bilge Ceylan nous plonge au coeur des rudes hivers d'Anatolie pour évoquer une fois encore les tourments de l'âme humaine.
Pour sa première réalisation, le Japonais Genki Kawamura raconte la relation compliquée entre un fils et sa mère atteinte d’Alzheimer. Un film sensible et délicat, mais pas totalement convaincant.
Avec Les Amandiers, Valeria Bruni-Tedeschi réalise un film fort et touchant, doux et rageur sur ses années de formation en tant que comédienne, porté par une Nadia Tereszkiewicz étincelante.
On perd totalement Jean-Paul Civeyrac dans ce nouveau film avec un scénario totalement improbable et grotesque auquel on n'adhère jamais.
Avec Les enfants des autres, Rebecca Zlotowski n'arriver jamais à transcender son sujet, nous offrant un mélo lisse et sans réelle émotion. Dommage.
Comment survivre après un attentat ? C'est la question que pose le film Revoir Paris dans lequel Mia (Virginie Efira) s'accroche à ses souvenirs pour recomposer le puzzle de ce moment où elle a vu sa vie basculer.
Stéphane Brizé propose le dernier volet de sa trilogie, après La loi du marché est En guerre. Deux films politiques et sociaux avec en tête d'affiche Vincent Lindon que l’on retrouve ici dans un rôle encore une fois taillé à sa mesure.
