Le Déserteur : Un film plein d’énergie mais qui s’essouffle vite

Malgré une belle débauche d'énergie, le réalisateur israélien Dani Rosenberg ne parvient jamais véritablement à convaincre ave son film Le Déserteur.

le-deserteur Le Déserteur : Un film plein d’énergie mais qui s’essouffle vite

© Sophie Dulac Distribution

Jeune soldat de l’armée israélienne, Shlomi décide de quitter son poste sur un coup de tête pour aller rejoindre sa petite amie à Tel-Aviv. Courant à perdre haleine, il traverse la zone de conflit a Gaza pour retrouver sa maison puis sa copine qui travaille dans un restaurant. Désormais déserteur, le jeune homme rêve d’aller vivre au Canada mais doit rester avant tout incognito. Mais les choses prennent une tournure singulière quand des représentants de Tsahal viennent dire à ses parents qu’il a sans doute été kidnappé ou alors qu’il est peut-être mort.

Malgré une certaine originalité, notamment dans la mise en scène, très physique, et dans les choix musicaux, avec des dialogues à l’économie et un rythme assez soutenu où l’on voit notre jeune déserteur hyperactif, sans cesse courir, pédaler, rouler vite et se jeter sur la nourriture, le film peine à convaincre car trop bancal et maladroit dans ce qu'il veut montrer.

Il y avait sans doute là possibilité d’imaginer une intrigue passionnante, montrant le cas de conscience auquel est confronté ce garçon, pris entre un désir de liberté et le refus de combattre ou de mourir. Mais le film se disperse sans cesse, à l’image de son personnage, Shlomi, qui ne sait pas vraiment où aller et qui raconte finalement peu de choses de la situation qu’il vit.

❤❤

1h 38min  - en slle le 24 avril 2024

 

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